Aller au-delà notre action quotidienne et individuelle pour créer un impact social vaste et durable afin de réduire l’exclusion, les inégalités et les violences faites aux femmes et aux filles. Voilà pourquoi nous avons organisé, participé ou relayé activement plusieurs événements et campagnes de sensibilisation, de mobilisation et d’engagement envers la cause des femmes.1
Pour la première fois, un de nos projets pour combattre les stéréotypes de genre et le sexisme visait spécifiquement le milieu de la publicité. Avec Pub woke, un groupe de jeunes a participé à des ateliers permettant de rédiger des articles s’adressant aux professionnel·les du marketing pour les sensibiliser à l’impact de ces contenus dans la construction d’une société égalitaire et de leur rôle social en tant que créateurs de ces contenus.
En complément à ce projet, nous avons actualisé un guide pour porter plainte contre les publicités sexistes.
Les femmes autochtones vivent trop souvent des situations d’extrême vulnérabilité. En solidarité avec elles, pendant la campagne des 12 jours d’action contre les violences faites aux femmes (du 25 novembre au 6 décembre) nous avons décidé de profiter de notre visibilité sur les réseaux sociaux pour faire connaître des organismes, des actions ou des initiatives issues des communautés autochtones. Nous avons aussi choisi de faire de même durant le Mois de l’histoire des noir·es.
Les violences faites aux femmes ont – malheureusement – continué de faire la manchette à de trop nombreuses reprises. Cette « pandémie de l’ombre » 2 a mené le Y des femmes à rappeler – encore une fois – le caractère systémique de ces violences faites aux femmes et à poser la question si le 8 mars était la Journée internationale des droits des femmes ou le Jour de la marmotte…
En continuité avec notre participation à la Consultation sur l’exploitation sexuelle des mineurs, nous avons également signifié notre position au sujet de la mise en ligne de vidéos mettant en scène de la pornographe juvénile sur le site de PornHub. Notre position est très claire, la compagnie doit aller plus loin pour démontrer sa réelle intention de contrer la pornographie juvénile.
Les quelque 2048 femmes, filles et garçons qui ont directement bénéficié des programmes et services du Y des femmes en 2020‑2021 étaient âgé·es de 12 à 84 ans. De ce nombre, la grande majorité habitaient sur l’île de Montréal, dans des quartiers à haut indice de défavorisation comme en fait foi la carte suivante. Environ 55 % de ces femmes, filles et garçons étaient issu·es de l’immigration.
Saint-Laurent
29 %
Ahuntsic–Cartierville
4 %
Villeray–Saint-Michel–Parc-Extension
4 %
Saint-Léonard
1 %
Anjou
1 %
Montréal-Nord
2 %
Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles
1 %
Côte-Saint-Luc
2 %
Côte-des-Neiges–Notre-Dame-de-Grâce
7 %
LaSalle
2 %
Verdun
4 %
Le Sud-Ouest
6 %
Ville-Marie
10 %
Le Plateau Mont-Royal
5 %
Rosemont–La Petite-Patrie
5 %
Mercier–Hochelaga-Maisonneuve
4 %
Hampstead (ville)
7 %
Pierrefonds-Roxboro
1 %
Lachine
1 %
Mont-Royal (ville)
1 %
1 Nos principales initiatives et participations à des événements pour la cause des femmes et des filles sont disponibles dans le rapport détaillé de nos activités.
2 Appellation de l’ONU pour désigner la violence faite aux femmes pendant la pandémie de COVID.